Le président de l’Association défend les personnes âgées aux Nations Unies

28 mai 2024
Roy Goodall, président de l’Association nationale des retraités fédéraux.
Roy Goodall, président de Retraités fédéraux, affirme qu’il est temps d’adopter une norme internationale pour protéger les droits des personnes âgées.
 

En mai, le président de l’Association, Roy Goodall, a représenté la communauté de Retraités fédéraux au Groupe de travail à composition non limitée des Nations Unies sur le vieillissement, en défendant une convention des Nations Unies sur les droits des personnes âgées

Retraités fédéraux a participé au groupe de travail des Nations Unies, à titre d’organisation fondatrice de la Coalition canadienne anti-âgisme. Lors d’un événement connexe organisé par le Centre international sur la longévité au Canada, M. Goodall avait demandé aux panélistes, y compris l’ambassadeur du Canada à l’ONU Bob Rae, pourquoi le Canada ne s’était pas encore engagé à soutenir une convention. 

« Une convention protégerait les droits des personnes âgées, reconnaîtrait leurs précieuses contributions économiques et sociales et fournirait un cadre global pour aider à éliminer l’âgisme et la discrimination fondée sur l’âge à l’échelle mondiale », a déclaré M. Goodall. « Compte tenu de l’histoire du Canada en faveur des droits de la personne à l’échelle internationale, pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas saisi cette belle occasion pour appuyer une convention? »

Retraités fédéraux réclame que le Canada soutienne une convention des Nations Unies sur les droits des personnes âgées. Joignez-vous à notre campagne dès maintenant.

Plus tard, au cours des discussions plénières sur la participation des personnes âgées à la vie publique et aux processus de prise de décision, M. Goodall a prononcé une allocution qui insistait particulièrement sur la participation des personnes âgées à l’élaboration des politiques de soins de santé, d’autant plus que les soins de santé évoluent pour inclure davantage de prestations virtuelles.

« L’adoption récente des soins de santé virtuels risque d’exclure les personnes âgées, à cause d’obstacles financiers et d’un autre ordre », a souligné M. Goodall. « Il est impératif que les personnes âgées aient leur mot à dire en matière de soins de santé, et ce, en respectant leur dignité, et qu’on tienne compte de leurs voix dans les politiques de soins de santé et dans la prise de décision. Cela contribuera à protéger leurs droits fondamentaux pour ce qui est de l’accès et de la pleine jouissance de la santé et des soins de santé. »

Visionnez les remarques et la question de M. Goodall ci-dessous (vidéo en anglais).

Il s’agissait de la 14e réunion du groupe de travail, qui a été créé par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2010 pour examiner le cadre international sur les droits des personnes âgées, ainsi que déterminer les lacunes possibles et la meilleure façon de les combler. Dans le cadre d’une mesure positive, les États membres ont accepté un rapport faisant date qui a passé en revue plus d’une décennie de travaux et de contributions du groupe de travail sur 13 séances. Le rapport comprend plusieurs recommandations concernant l’identification d’éventuelles lacunes dans la protection des droits des personnes âgées et la meilleure façon d’y remédier. L’une de ces recommandations est d’établir une convention des Nations Unies sur les droits des personnes âgées. 

Pour faire adopter cette convention, le soutien du Canada est essentiel. Joignez-vous à notre campagne pour réclamer une convention des Nations Unies sur les droits des personnes âgées.