Rick Brick quitte le conseil d’administration national cet été, mais il restera impliqué dans l’Association et pourrait même se présenter à la présidence de la Section d’Edmonton. Photo : Dave Chan
Peu de personnes ont apporté une contribution à l’Association nationale des retraités fédéraux (ANRF) comparable à celle de Rick Brick, d’Edmonton.
M. Brick a siégé au conseil d’administration national de Retraités fédéraux durant six ans. En 2018, après des années de service à la Section d’Edmonton, il a été élu administrateur de district (des Prairies et des Territoires du Nord-Ouest) pour un mandat de trois ans. Il a été réélu en 2021.
« Le bénévolat devrait être important et faire partie de la vie de tout le monde », a-t-il mentionné lors d’une récente entrevue. « Vous ressentirez l’accomplissement d’aider des gens et vous établirez un réseau de relations avec d’autres personnes qui produira sa propre source de satisfaction. »
À l’échelle nationale, sa plus grande fierté découle de sa participation à la création d’un comité d’examen des ressources humaines de l’Association. Une initiative naturelle pour lui, qui a travaillé plusieurs années à titre d’expert en ressources humaines dans le secteur privé. Il a été le premier président de ce qui est maintenant un comité permanent de l’Association.
Il a aussi contribué à la réponse de l’Association à une proposition de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, qui entraînerait le retrait de la province du Régime de pensions du Canada (RPC) pour le remplacer par son propre régime. Enfin, il défend ardemment le rétablissement d’un poste de protecteur des aînés en Alberta. La Province avait été chef de file au pays dans la création d’un tel poste, mais le gouvernement de Jason Kenney l’a fusionné avec celui de protecteur de la santé en 2019, en invoquant des économies et une efficacité qui, pour lui, ne sont pas évidentes. Les problèmes de santé ne représentent que 30 % du travail du protecteur des aînés. Les autres problèmes, soit le logement, le transport ainsi que la sécurité alimentaire et du revenu, méritent la même attention.
« Nous avons consacré des centaines d’heures à collaborer avec divers politiciens et journaux pour encourager le gouvernement albertain en place à rétablir un véritable poste de protecteur des aînés. Même si nous avons fait du chemin, nous n’y sommes pas encore. Par contre, c’est loin d’être terminé pour nous. »
Durant les quatre années ayant précédé son élection à titre d’administrateur de district, il a travaillé pour la Section d’Edmonton, dont il est devenu membre après sa semi-retraite, en 2014. Après avoir été élu au conseil d’administration de la section, il a été nommé agent des prestations de santé, puis secrétaire intérimaire, avant de remporter son élection à titre de premier vice-président de la section.
À l’approche de son 70e anniversaire et de la fin de son deuxième mandat d’administrateur, il espère occuper de nouvelles fonctions à Edmonton, car on lui a demandé de se présenter au poste de président élu de la section. « Je pense bien y présenter ma candidature, mais sinon, je serai assurément membre de la Section d’Edmonton. »
Sur le plan professionnel, il a consacré une bonne partie de sa carrière au ministère de la Défense nationale, comme directeur des ressources humaines du Secteur de l’Ouest de la Force terrestre. Également expert en ressources humaines de gouvernements provincial et municipal dans le passé, il est désormais chargé de cours à temps partiel à l’École de commerce de l’Université de l’Alberta.
Avec son épouse Joan, il fera du bénévolat aussi longtemps que possible, mentionnant leur implication dans la Second Chance Animal Rescue Society, une organisation prenant soin d’animaux abandonnés et dotée d’une politique contre l’euthanasie.
« Tant que nous pouvons être utiles, comptez sur nous! », affirme M. Brick.