Le DG de l’Association, Anthony Pizzino, fait part de ses préoccupations au sujet du nouveau groupe de travail dirigé par l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, annoncé dans le budget fédéral de 2024.
En mars 2024, une lettre ouverte adressée à la ministre des Finances du Canada et aux ministres provinciaux des Finances a été publiée. Signée par 92 chefs d’entreprise de sociétés canadiennes, dont METRO, Manuvie, TELUS, Rogers, entre autres, elle demandait au gouvernement de modifier les règles régissant les fonds de pension, afin de les « encourager » à investir davantage de capitaux à l’intérieur du pays.
Dans le budget fédéral présenté le 16 avril 2024, le gouvernement a annoncé que l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, dirigerait un nouveau groupe de travail chargé d’étudier le sujet. À première vue, cela semble raisonnable. Mais il s’agit d’une tangente dangereuse menant à une plus grande ingérence politique dans les investissements des fonds de pension. Et la mesure découle d’un problème plus profond.
Ces chefs d’entreprise ne veulent pas investir au Canada pour stimuler l’économie, mais plutôt voir quels fonds on dépense sur leurs sociétés. Une telle politique équivaudrait à une subvention aux sociétés, à même l’épargne-retraite des Canadiens.
En guise de réponse, le DG de Retraités fédéraux, Anthony Pizzino, a rédigé un article d’opinion qui a été publié dans le quotidien Globe and Mail. (Veuillez noter que cet article est en anglais.)